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Message  Chaous Sam 6 Sep 2014 - 13:59

Édition N° 4324 du 2014/07/22

Plan Azur
Les banques doivent avoir plus de visibilité


. Boucler les 6 premières stations est impératif
. Il est important de rallonger les saisons


Leïla Haddaoui, DG du Groupe Pierre & Vacances Center Parcs-Maroc, est la nouvelle présidente de l’Association nationale des investisseurs touristiques (ANIT). Elle dresse un bilan des différentes stations du plan Azur. Pour Haddaoui, l’enjeu est de livrer les six premières stations pour donner l’exemple.


- L’Economiste: Les six premières stations du plan Azur accusent toutes du retard. Qu’est-ce qui explique cette situation?

- Leila Haddaoui: Cette situation s’explique par une multitude de facteurs. Mais il faut souligner qu’il est prioritaire de finaliser les six premières stations pour en faire des success stories. Elles sont encore à mi-chemin avec des problématiques importantes. Cette situation s’explique par le fait que les six sites ont été menés de front.
Du coup, les efforts ont été dilués avec une courbe d’apprentissage qui s’est fait sur les six stations. D’autant plus que ces stations sont éloignées des centres d’intérêt touristique. Par exemple, Saïdia et sa région étaient peu connues à l’échelle internationale. Cela implique que ces stations doivent être encore plus performantes en termes de produit. Malheureusement, nous avons commencé par du développement immobilier et par la suite quelques hôtels.
Les touristes ne viennent pas seulement pour des nuitées hôtelières mais pour une expérience complète avec une diversité d’activités en animation et loisirs. Il ne faut pas oublier que la crise a complètement freiner le développement des stations. Nous n’avons pas atteint la taille critique en termes d’hébergement et les équipements d’animation qui permettraient d’allonger la durée moyenne de séjour et la saisonnalité ne sont pas suffisants.
Justement, ce sont des stations qui ne sont ouvertes que quelques mois sur l’année et les équipements d’animation permettent de rallonger le séjour et d’augmenter la grille tarifaire pour plus de rentabilité.

- L’Economiste: - Ce faible taux d’occupation ne découragerait pas également les investisseurs?

- Leila Haddaoui: - Le nouveau montage mis en œuvre depuis avec la CDG et le FMDT a permis de mobiliser du financement sur ces stations et continuer leur développement malgré la faible rentabilité. Par la suite, il est important que d’autres investisseurs prennent le relais pour compléter l’offre. Nous avons benchmarké par rapport à d’autres stations à l’échelle internationale. Par exemple, El Gouna en Egypte, avec un développement entre 1990 et 2012, compte trois marinas, 10 clubs, 100 restaurants, 400 boutiques, 15 centres aquatiques, des écoles. Tout cela permet de cibler des clientèles différentes pendant toute l’année.

- L’Economiste: - Mais qui doit supporter le développement des infrastructures d’animation, l’Etat ou le privé?

- Leila Haddaoui: - Les deux avec un partenariat public/privé. D’ailleurs, le bilan de la Vision 2010 a identifié que ces équipements ne sont pas rentables à eux seuls. Justement, l’un des dispositifs prévus dans la Vision 2020 est la prime d’investissement pour accompagner les projets. Elle va jusqu’à 20%, selon le prix de l’actif et la destination. Cette prime permettra d’attirer des nouveaux investisseurs pour prendre le relais. L’enjeu est d’abord lié à la finalisation des stations mais touche également tout le secteur. Tant que les banques qui ont investi dans les stations n’ont pas de visibilité, le financement reste crispé. Il y a une véritable difficulté à mobiliser des fonds à cause du manque de visibilité sur la finalisation de ces stations qui sont une réelle priorité pour fédérer l’ensemble des acteurs.

Ilham BOUMNADE

Source : http://www.leconomiste.com/article/956875-plan-azurles-banques-doivent-avoir-plus-de-visibilite

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